Le terme “dysgénisme” ne vous est peut-être pas familier, mais vous avez sans doute déjà vu la première scène du film Idiocracy. C’est une séquence de 3 minutes qui illustre parfaitement ce qu’est le dysgénisme :
On y voit 2 couples :
Le premier est un couple de personnes intelligentes (CSP+) qui se pose beaucoup de questions avant d’oser avoir un enfant, repoussant l’échéance sans cesse jusqu’à finalement ne jamais en avoir. Les gènes du couple ne seront donc pas transmis.
Le deuxième est un couple de personnes peu intelligentes, qui ont plusieurs enfants et dont les enfants ont eux-mêmes plusieurs enfants. Les gènes du couples sont transmis à de multiples descendants.
Le scénario postule (à raison) que comme l’intelligence se transmet par les gènes, le QI moyen de la population baisse mécaniquement, et les habitants de la Terre en 2505 (dans Idiocracy) sont essentiellement des idiots.
Le scénario de ce film satirique peut faire sourire, et les deux familles représentées dans la séquence d’introduction sont des clichés, mais comme la plupart des clichés et stéréotypes (cf les travaux de Lee Jussim), ils correspondent à une réalité observable :
La fertilité dans la plupart des pays d’Occident est dysgénique, ce qui signifie que les personnes les moins intelligentes ont davantage d’enfants (et les ont plus tôt, amplifiant ainsi le phénomène) que les personnes intelligentes.
Avec pour conséquence une baisse naturelle du QI moyen des populations d’Occident qui n’a rien de réjouissante. (Pour rappel, l’intelligence est un trait héritable à hauteur de 80% environ.)
J’aborderai les preuves de la fertilité dysgénique et les divers indicateurs prouvant la baisse de l’intelligence dans de futurs articles sur ce sujet, qui seront davantage fournis en sources.
Cependant, même l’opinion publique a conscience du fait que le niveau scolaire ne fait que baisser en France depuis quelques décennies, comme en témoignent les résultats du fameux test PISA.
Les explications invoquées, y compris à droite, sont en général parmi celles-ci : les écrans, les “perturbateurs endocriniens”, les méthodes d’éducation contemporaines, etc.
Une partie de la droite ose évoquer la présence en France d’immigrés ou descendants d’immigrés extra-européens qui sous-performent face à la moyenne française, et font ainsi baisser les résultats. C’est un constat qui est tout à fait exact mais néanmoins incomplet : même si ces extra-européens n’étaient pas en France, le niveau serait quand même en déclin, puisque le dysgénisme est un problème qui touche les populations européennes.
Les conséquences sont dramatiques, car une baisse du niveau moyen d’intelligence dans la population implique une baisse beaucoup plus significative du nombre de personnes à très hauts QI et de génies. Or ces surdoués sont les personnes capables des plus grandes prouesses, et ils sont à l’origine des plus grandes innovations. Dans un contexte de compétition entre les groupes humains, ce sont eux qui donnent un avantage vital à leur groupe.
Il est donc essentiel lorsqu’on se préoccupe de l’avenir des Français et des Européens de prendre en compte ce phénomène, car il constitue un danger majeur s’ajoutant aux autres dangers que nous subissons, à savoir notamment l’immigration africaine et le règne du gauchisme.